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BIOGRAPHIE

Membre de la Maison des Artistes, Paris - Médaille d’Argent Académie Arts Sciences Lettres, Paris

Membre de Who’s who Art club international - Parution dans le dictionnaire Drouot cotation depuis 2004

Peinture expertisée par « Cambridge Expertise »

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Née en 1960 dans un petit village de Charente-Maritime, Gyslaine Pachet Micheneau a toujours été attirée par la peinture, notamment le paysage et les thèmes liés à la spiritualité. Elle vit et travaille près de Tours. Elle croque, dessine et peint à l’encre ou au fusain sur le motif, puis élabore ses paysages à l’acrylique ou à l’huile sur toile dans son atelier. Elle affectionne également l’aquarelle.

 

Autodidacte, elle intègre en 1997 l’atelier d’Anne Frigière dans son moulin de Pernay (37), pour son apprentissage de la peinture pendant plusieurs années, avec la nature comme principale source d’inspiration.

 

Aimant le contact, elle choisit de peindre en plein air sur les marchés d’art et dans les villages de peintres, ce qui lui permet des rencontrer son public.

 

Impliquée dans les échanges professionnels avec les autres artistes, elle est membre de La Maison des Artistes et de l’académie « Art  Sciences Lettres » à Paris.

 

Depuis 3 ans elle chemine vers des sujets symboliques liés à la spiritualité, avec la série entreprise sur les templiers, portée par un intérêt pour l’histoire de sa région.

 

Elle expose régulièrement en galerie en France et à Bruxelles, parfois avec son fils Ludovic, avec qui elle partage la même passion pour la peinture. Son époux photographe amateur se joint également à eux. L’art est une aventure qui se vit en famille !

 

L’artiste et l’Atelier du Vitrail - L’histoire d’une rencontre avec Emmanuel Benoît de Rey 

 

De la conception graphique à la réalisation des dessins de vitraux - 2017 & 2018

 

Lors de la fête des Arts de Montrésor, Gyslaine Pachet Micheneau, expose dans une ambiance bucolique ses toiles de templiers parmi des paysages régionaux. Emmanuel Benoît de Rey repère immédiatement son travail sur les templiers et lui demande si elle serait prête à réaliser des dessins pour les vitraux des 2 fenêtres de sa chapelle. La première fenêtre serait dédiée à la création du monde et la deuxième irait de l’Apocalypse au Paradis, chacune composée de 5 planches. Il lui propose dans un premier temps de réaliser une dizaine de dessins et, s’ils lui plaisent, il lui donne le feu vert pour choisir un verrier afin de collaborer à la réalisation des vitraux.

 

L’artiste relève le défi de cette commande qui ne correspond pas à ses thématiques habituelles. Elle accepte de sortir de sa zone de confort en « inventant » un style et une imagerie, adaptés au vitrail, très différents de ce qu’elle fait avec ses paysages. Elle réussit à trouver un verrier, Philippe Audoux, d’accord pour tenter l’aventure. Reste le plus important : finaliser la commande, en clair, soumettre les dessins à Emmanuel Benoît de Rey et valider ou non le projet.

 

Rendez vous est pris avec Emmanuel Benoît de Rey, non pas dans la chapelle mais … sur une aire d’autoroute ! Gyslaine Pachet-Micheneau présente ses dessins qui sont acceptés par son client, moyennant quelques retouches infimes. Après le trac, c’est le soulagement et le plaisir de voir son travail apprécié.

 

La journée se termine à l’Atelier du Vitrail pour soumettre le projet au Maître verrier, Philippe Audoux. Cette première rencontre va être suivie de nombreux échanges pour une collaboration tripartite riche d‘enseignements. La date de création des vitraux pour la première fenêtre est fixée en novembre 2017.

 

 

L’histoire d’un apprentissage du travail sur le verre en collaboration avec Philippe Audoux, verrier à l’Atelier du Vitrail PAJ, pour la réalisation des vitraux.

 

Fabrication du carton pour la première fenêtre

Les dessins sont d’abord agrandis en noir et blanc par photocopie. Le verrier dessine ensuite un chemin géométrique qui va entourer la fresque composée des 5 dessins, il obtient 5 planches papier en noir et blanc. Elles vont chacune être reportées à l’aide d’une projection. Il détermine le réseau des plombs à l’aide d’un pinceau sur chacune des planches avant de procéder à la découpe des cartons qui vont servir de gabarit à la taille des verres. Chaque carton est numéroté et posé sur les planches papier en noir et blanc qui vont servir de modèle en fond.

 

Choix des couleurs et des verres.

Aidé des maquettes en couleur, le verrier va choisir les plaques de verre en fonction des teintes et des épaisseurs. Il va ensuite découper le verre avec un diamant en suivant les contours des gabarits cartons. Chaque morceau de verre découpé va être posé sur le gabarit et l’ensemble sera posé sur le modèle de fond. On obtient ainsi une vue d’ensemble des pièces en verre du vitrail.

 

Peinture du verre

A l’aide de pinceaux, sur chaque pièce de verre est appliquée de la grisaille composée d’oxydes métalliques de couleurs brune ou noire, selon le rendu souhaité. Les dessins sont reproduits sur chacune des pièces en utilisant les gabarits cartons par transparence sur une table lumineuse. Ils sont renforcés par des traits plus ou moins épais et des zones de lumière sont créées par suppression de grisaille à l’aide de différents outils comme des plumes, des pinceaux, des pointes métalliques… Chacune des pièces est vérifiée en la regardant à la lumière. Les zones d’ombre et de lumière sont rectifiées si besoin. Pour garder l’harmonie et une continuité dans le dessin les pièces sont juxtaposées et retravaillées si besoin. Elles sont ensuite passées au four pour les cuissons de la grisaille.

 

De nouveau chaque pièce est vérifiée et retravaillée si nécessaire pour accentuer l’ombre et la lumière. Des émaux de couleur viennent compléter les réalisations (comme le jaune pour les couronnes, le rouge pour les pommes..) Chaque pièce de verre finalisée est reposée sur le modèle de fond pour garder la vue d’ensemble du travail et pouvoir procéder à la mise en plomb.

 

Le travail de peinture et collaboration avec Philippe Audoux est un départ, l’aventure continue….

 

La mise en plomb

Le Maître verrier procède à la mise en plomb de chacun des 5 panneaux qui composent la fenêtre. Ils sont étanchéifiés à l’aide de mastic puis nettoyés.

 

La pose

Dernière étape, ils sont assemblés entre eux par des feuillures dans lesquelles ils viennent se glisser. Ces feuillures sont accrochées sur des barlotières scellées horizontalement dans la maçonnerie. L’étanchéité est assurée par une couche de mastic. Voici la première fenêtre terminée et posée. La deuxième fenêtre est finalisée mi-2018 avec le même procédé.

 

« Le travail de commande pour la réalisation de ces vitraux qui embellissent de leurs couleurs la chapelle d’un château privé est une belle aventure sur le plan artistique et humain. J’ai découvert le plaisir de travailler à plusieurs en toute confiance sur un projet commun, la joie de recevoir un savoir transmis. Mon infinie gratitude va à Emmanuel Benoît de Rey et Philippe Audoux qui m’ont ouvert de belles perspectives dans ma quête artistique et personnelle , en me montrant d’autres chemins, d’autres interstices pour laisser passer la lumière... »

Gyslaine Pachet Micheneau

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